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Débuter en couture : 5 Conseils Pratiques

Couture debutant

  • 5 Conseils pour débuter en couture

Autant se dire les choses : dans tout apprentissage, les premières phases ne sont pas toujours fun. Mais en s’y prenant bien et sans brûler les étapes, on obtient vite de petites satisfactions qui se transforment en grandes fiertés.

On galère parfois, on découd souvent, on s’énerve aussi, mais avec un peu de persévérance, on finit par y arriver. Les efforts en valent la peine : en un rien de temps, vous irez de projets en projets.

La couture est un passe-temps passionnant, mais elle requiert de la minutie, de la patience, et un peu de rigueur, ce qui au passage, aide à se vider la tête des tracasseries habituelles en se concentrant sur quelque chose qui vous donnera un résultat.

Voici quelques conseils avisés pour que vous progressiez à votre rythme, sans vous décourager

1. Apprivoiser sa machine à coudre

Il faut faire d’abord ami-ami avec sa machine à coudre. Et oui, ce sera elle votre outil de travail, la principale alliée de vos projets, alors autant bien s’entendre dès le départ.

Comprendre de nouvelles notions, maîtriser de nouvelles techniques, pratiquer des gestes nouveaux, se familiariser avec un nouveau vocabulaire : droit fil, “endroit contre endroit”, “bord à bord”, piqûre et surpiqûre… Bref, nouvelle passion, nouveau langage, nouvelles habitudes.

D’abord, vous devez vous familiariser avec les composants de votre machine à coudre et les options dont elle dispose. Ensuite il faut s’entraîner à coudre droit, à faire des angles et des courbes. Il faut non seulement apprendre à diriger une pièce de tissu, mais aussi coordonner ce qui se passe au niveau des mains tout en maitrisant la vitesse de la machine, un peu comme la voiture.

Entrainez vous d’abord sur du papier, puis sur des chutes de tissu ou des pièces d’étude. Vous n’aurez pas peur de gâcher le tissu, et prendrez confiance petit à petit.

Comme pour tout dans la vie, il faut pratiquer pour progresser.

2. Avoir les bons outils et fournitures

On nous l’a dit et redit à l’école : un bon ouvrier doit avoir de bons outils. Même chose en couture.

Les aiguilles

Il y a plusieurs types d’aiguilles. Elles ne sont pas toutes compatibles avec votre machine.

Le choix des aiguilles est aussi très important selon la matière à coudre. Par exemple, vous devez choisir une aiguille « spécial cuir » pour coudre du simili cuir et de la suédine, une aiguille spécial jean pour le jean et une aiguille standard (taille 80) pour des tissus plus basiques. 

Vérifiez régulièrement l’état de votre aiguille : si elle est abîmée, changez-la. Bien souvent les problèmes de points sautés ou mal faits proviennent d’une aiguille pas adaptée. 

Les ciseaux

Une paire de ciseaux de brodeuse ou un coupe fil  vous servira à couper les fils une fois les coutures réalisées à la machine, couper les effilochures, recouper ou cranter certaines valeurs de couture.

Si vous coupez le tissu, utilisez de bons ciseaux dédiés à la coupe du tissu. Attention, ne coupez jamais de papier avec vos ciseaux de couturière, la lame s’émousserait et ils ne couperont plus aussi bien. 

Si vous utilisez les box prédécoupées Kitac, il est clair que vous n’aurez pas beaucoup besoin des ciseaux à découper le tissu.

Le découd vite

Très pratique pour découdre rapidement et proprement une couture malencontreuse. Il sera votre meilleur ami.

Les outils de mesure

 

Le mètre ruban souple est indispensable puisque en couture on travaille des matériaux souples, dont on a toujours besoin de vérifier les dimensions.

La règle japonaise en particulier, souple, transparente, avec de multiples repères, permet d’identifier le biais ou le droit fil sur le tissu, ou encore les valeurs de couture.

GRAPHOPLEX Japanese Sewing Ruler 50 cm : Amazon.co.uk: Stationery & Office Supplies

Les épingles

Choisissez les fines pour qu’elles n’abîment pas vos tissus les plus fins et délicats.

Le fer à repasser

Le repassage est une étape souvent boudée par les débutantes (en tout cas c’était mon cas). C’est pourtant absolument indispensable de repasser entre chaque étape de couture pour aplatir les coutures, mettre en forme le tissu… N’hésitez pas à y passer du temps. 

Le fil

Privilégier du fil coton plus écoresponsable que le fil polyester. Selon le tissu que vous allez coudre, choisissez un fil plus ou moins épais.

3. Coudre des choses simples

Avant de savoir courir, il faut apprendre à marcher. Ça semble évident, mais pas tant que ça. Coudre, c’est d’abord une technique et un savoir-faire à maîtriser. Si vous être une vraie débutante, commencez par de petits projets qui vous apporteront satisfaction et développeront à la fois votre doigté et votre assurance : une taie de coussin, une trousse, un sac…

Vous pouvez commencer en vous lançant dans la réalisation d’une robe ou d’une jupe. Pour beaucoup, faire un vêtement, c’est plus motivant. Mais sachez que ça demande un peu plus de matériel, plus de temps, de patience et de technique.

Vous y arriverez probablement, mais ça vous prendra beaucoup de temps (irez-vous jusqu’au bout ?). Il y aura sans doute beaucoup de défauts au point que votre première réalisation ne sera peut-être pas portable. Porter sa première création mal coupée à 15 ans, c’est attendrissant, à 30 ans passés, ça ne le fait pas vraiment.

4. Comprendre le niveau de complexité

Voilà, vous savez enclencher votre machine à coudre sans problèmes et vous avez réalisé de petits accessoires. Vous êtes fin prêtes pour vous attaquer aux vêtements ! Oui mais par quoi commencer ?

Quand on est novice, on n’a pas toujours l’œil de bien comprendre la manière dont un article textile est construit, s’il est complexe ou simple à réaliser.

Apprenez à décoder un vêtement et posez vous les bonnes questions :

  • Est-il composé de beaucoup de pièces et de découpes ?
  • Les vêtements qui épousent les lignes du corps sont plus complexes à réaliser (pinces, découpes, essayages… ). Mais une robe trapèze par exemple, sans manches et sans coutures à la taille, sera plus facile à coudre.
  • Y a-t-il des fronces ? Des plis ?
  • Y a-t-il une doublure ?
  • Y a-t-il des surpiqûres visibles (il faut savoir faire des coutures régulières et bien droites)
  • Cols, emmanchures, poignets, montage des zips sont des parties délicates à réaliser. Sont-ils renforcés ?

En matière de vêtements, il est recommandé de commencer par la jupe.

Ensuite, on peut se lancer dans la réalisation d’une robe simple, de forme trapèze par exemple, ou d’un haut sans manches. Une chemise est un peu plus difficile à réaliser, à cause du montage des manches. Si on réussit une chemise, on a gagné ses galons de couturière niveau intermédiaire / avancé.

Les plus chevronnées pourront se lancer dans la confection d’une veste, d’un pantalon ou d’un manteau.

5. Choisir des tissus faciles à travailler

Tissu et maille

Il existe deux grandes catégories de tissus : le « chaîne & trame » et « la maille coupée cousue ».

Un tissu chaîne et trame est constitué de fils tissés, c’est-à-dire entrecroisés verticalement et horizontalement. Il y a plusieurs variantes à ces entrecroisements, mais ça fera l’objet d’un autre article.

Les mailles quant à elles, ne sont pas tissées mais tricotées. Elles ont la particularité d’être élastiques. La maille la plus répandue est le jersey. On parle aussi de fil élasthanne ou lycra qui, mélangé au fil rend le jersey ou même un tissu chaîne et trame encore plus extensible.

Il vaut mieux débuter avec un tissu chaine et trame. Les mailles peuvent se détendre quand on tire trop dessus, ce qui déforme le résultat final. Elles doivent être travaillées doucement et requièrent des aiguilles et des points spécifiques.

Epaisseur, finesse et fluidité

Commencez avec des tissus de poids moyen comme les cotonnades (popelines, draps de coton…).

Pas trop épais (jean, lainage, grosse toile…) : vous pourriez rencontrer des difficultés avec les multiples épaisseurs au moment de l’assemblage.

Pas trop fins (baptiste, voile, organza, mousseline…) : il faut les manier avec précaution (tension du fil, vitesse d’entraînement du tissu avec les griffes…) pour ne pas les abîmer.

Les tissus fluides (crêpes, viscoses, soieries, satin de soie…) ont un tomber ravissant et donnent un beau mouvement au vêtement, mais ils sont d’une maniabilité délicate. Ils peuvent glisser facilement. A proscrire donc quand on ne maîtrise pas encore sa machine à coudre.

 

Voilà, vous en savez un peu plus maintenant.

Surtout le plus important, prenez du plaisir à coudre !